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"Le secteur du tourisme ne se développera jamais sans l'apport des privés et jamais sans l'accompagnement de l'État"

Cliver Bosoki

Dernière mise à jour : 8 janv.

Reconnue pour son écosystème époustouflant, la RDC compte, sans aucun doute, parmi les destinations de rêve pour les aventuriers en quête de relaxation et de savoir. Toutefois, c’est depuis la fin des années 90 qu’on constate que ce domaine, qui était autrefois parmi les leviers de taille au pays, s’est assombri. Et pour cause ! On note les différents problèmes socio-économiques qu’a connu le pays des okapis au cours de ces 34 dernières années ainsi que les vives tensions politiques qui ont concouru à instaurer un climat d’insécurité. Ce qui a largement suffit pour bâcler ce secteur en réduisant significativement le nombre de touristes tant locaux qu’internationaux et en minimisant les investissements requis de la part de l’Etat.


Pagode chinoise du Site Touristique de la N'sele. Source photo : Ministère du Tourisme
Pagode chinoise du Site Touristique de la N'sele. Source photo : Ministère du Tourisme

Aujourd’hui, à l’ère du numérique, les débats autour de ce secteur se multiplient au niveau de l’opinion publique. Cernant l’immense potentiel que possède le territoire national, et toujours dans l’optique de diversifier l’économie, les congolais sont de plus en plus nombreux à manifester leurs voix pour plaider d’une implication des autorités pour la relance efficace du tourisme dans le pays.

 

Et il semblerait que cela commence à porter des fruits.

En effet, ces cinq dernières années, nous pouvons constater des initiatives significatives de l’Etat congolais pour relancer la machine avec une stratégie d’assainissement et réaménagement ; ainsi que des partenariats multiples à l’échelle internationale à l’insigne du Ministère du Tourisme.

 

Assainissement et réaménagement 


Cet aspect consiste à des enjeux de restauration et d’entretien des sites touristiques délabrés ayant avec eux une histoire de taille. L’objectif étant de capitaliser les héritages culturels que possède la République Démocratique du Congo afin de dynamiser l’économie locale ; permettant ainsi de créer de nouveaux emplois découlant de différents programmes allant dans ce sens. Et c’est à l’exemple de ceci qu’on notait de la part du Ministère en charges du tourisme en date du 25 Septembre 2024 l’annonce d’un projet similaire de réhabilitation du Site Touristique de la N’sele (STN) avec l’appui de l’ambassade de Chine en RDC.


Membres du cabinet du Ministre du Tourisme et du Site Touristique de la N’sele (STN) accueillant le groupe d’investisseurs chinois venus faire une visite de reconnaissance

D’après les sources officielles du Ministère du Tourisme, en attendant la restauration de la plupart des tours sur ce site historique, un projet piscicole et l’aménagement des paysages incluant un verger sont envisagés par des investisseurs chinois qui ont été accueillis sur terrain le 28 Octobre 2024 par les membres du cabinet du ministre ainsi que de la Direction Générale dudit site. Avec ce projet, on peut espérer que le Site Touristique de la N’sele fera peau neuve avec la nouveauté des réaménagements censé diversifier les activités touristiques offertes aux visiteurs.


Et à l’en croire d’après certains médias liés au Ministère du Tourisme, des projets de réhabilitation et de réaménagement d’une telle envergure ne font que commencer et devront s’attaquer sur toute l’étendue du territoire nationale.


Partenariat multiples à l’échelle internationale

 

S’agissant de ceci, on note lesdits incroyables efforts de l’Etat congolais pour promouvoir l’image du pays à l’échelle internationale. Et parmi les efforts allant dans ce sens, citons les perspectives d’accords avec l’Arabie-Saoudite dans ce secteur en vue de la formation d’une main-d’œuvre congolaise qualifiée par rapport à la prise en charges des patrimoines touristiques et culturels.


Le Ministre congolais du tourisme, M. M'Pambia Musanga et son homologue saoudien, M. Ahmed Al-Khateeb

Et aussi, on notera la très remarquable collaboration signée entre la RDC et le mondialement connu club de l’AC Milan. Celle-ci a été conclue dans le but de promouvoir la visibilité internationale du pays, marquant enfin un acte très significatif de l’Etat en manifestant sa volonté de voir ce secteur éclore. Cet acte jugé patriotique a été grandement salué par l’opinion publique congolaise qui voit dans cet accord une nouvelle ère du secteur touristique.


En outre, loin d’être une simple opération marketing profitable pour la RDC, cet accord vise aussi à asseoir les relations entre la République Démocratique du Congo et l’Italie en mettant l’accent sur certains aspects stratégiques énoncés tel que la visite d’hommes d’affaires italiens sur le sol congolais à des fins de reconnaissance et d’investissements dans divers secteurs tels que le tourisme, les infrastructures, les hydrocarbures, la formation professionnelle, l’environnement, le cyber sécurité et bien d’autres.



Hormis les efforts fournis par l’Etat congolais, on note qu’ils sont de plus en plus nombreux, ces acteurs du privé, dans le pays à se poser la question si l’Etat congolais compte-t-il collaborer avec les acteurs privés pour la promotion du secteur dans le pays. Et pour remédier à cette question, notre rédaction a pris le soin de contacter une agence de voyage à Kinshasa, Bougie Média Group.

 

Sur la valeur d’une collaboration entre l’Etat et le secteur privé dans le domaine du tourisme, M. Mavungu, Directeur Général de l’agence de voyage nous répond : « La participation ou la collaboration entre l’Etat et le secteur privé dans le secteur du tourisme est cruciale dans la mesure où ce sont les privés qui sont au cœur de l'activité touristique dans le pays ; car ce sont eux qui proposent des offres, génèrent des mouvements et accueillent les touristes. Par contre le gouvernement est un régulateur et un accompagnateur et aussi un encadreur… L'activité du tourisme ou le secteur du tourisme ne se développera jamais sans l'apport des privés et jamais sans l'implication et l'accompagnement de l'état. L'état doit apprendre à faciliter les privés dans l'exercice de leur travail pour le bien du pays et l'image de la destination dont ils sont constructeurs et conservateur. »


Cliver Bosoki

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